Infrastrukturen sind nicht der wesentliche Punkt.
Aide au développement: quo vadis ?
Le quotidien Lëtzebuerger Journal vient de publier un article qui décrit l'approche de Iwerliewen. Voir pdf ci-joint.
L'article reste dans la ligne de ce que nous avions déjà écrit dans notre bulletin en 2009
Quelques réflexions sur l’aide aux pays du Sud…….
Depuis des décennies, les pays du Nord, riches et bien-portants, viennent en aide aux pays du Sud, appelés aussi pays en voie de développement. Après tant de temps, cette aide devrait montrer des effets positifs sur le développement de ces pays : or il n’en est rien.
Dans son livre « Dead Aid » Dambisa Moyo s’adresse à cette question. Dambisa Moyo est une économiste zambienne de renom mondial, docteur en sciences économiques de l’université d’Oxford, Elle a travaillé pour la Banque mondiale comme consultant de 1993-1995 et à Goldman Sachs de 2001 à 2008, où elle a été la chef de la recherche économique et de la stratégie pour l’Afrique subsaharienne.
Dans une interview publiée dans la « Weltwoche » du 10 juin 2009, elle s’insurge contre l’aide au développement telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui. Elle avance la thèse que les pays africains n’ont pas fait de progrès A CAUSE de cette aide, et elle demande que cette aide soit abolie dans un avenir rapproché. Cette vue se rapproche de ce que Iwerliewen commence à vouloir mettre en oeuvre sur le terrain : nous ne voulons pas imposer des projets à nos partenaires des pays du Sud, projets dont nous pensons qu’ils correspondent à leurs besoins et aspirations, des projets qui correspondent plus souvent à nos phantasmes, tels que le photovoltaïque ou l’agriculture biologique, qu’à leurs besoins réels.
Nous sommes d’avis que nos partenaires doivent nous dire et expliquer ce dont ils ont besoin. A ce moment Iwerliewen peut intervenir en transférant du savoir-faire, en faisant profiter nos partenaires de notre expérience, en les guidant pour qu’en fin de compte ils apprennent à s’assumer eux-mêmes.
C’est dans ce sens que IfbV veut oeuvrer. Nous demandons à nos partenaires et contacts dans les pays en voie de développement de nous faire savoir ce dont ils ont besoin. A IfbV alors de développer avec eux les projets adéquats, donner le petit coup de pouce qui permettra à nos partenaires de prendre en charge eux-mêmes un projet et de le mener à bonne fin. Et puis à nous de nous éclipser.
Bulletin Iwerliewen 2-2009